Parmi les traitements chimiques des eaux, l’électrolyse de sel apporte une réponse adaptée aux besoins de désinfection qui se posent tout au long du cycle industriel. Élaborée sur site et sur demande, la solution désinfectante qui en découle s’accompagne d’une réduction de l’empreinte carbone, une exigence à l’heure des choix écologiques des industriels.
Forte consommatrice d’eau dans ses process, l’industrie est face au choix exigeant de l’efficacité, de la fiabilité et de la qualité. Le retraitement des eaux à usage industriel fait aujourd’hui l’objet de solutions innovantes capables d’intégrer les enjeux et les spécificités propres à chaque site industriel.
De meilleurs rendements et un environnement préservé : tels étaient les objectifs de Kervalis-Armor en optant pour une installation innovante de retraitement des eaux à usage industriel.
L’industrie agroalimentaire est particulièrement exigeante sur la qualité d’une eau aux usages multiples dont elle est par ailleurs une grande consommatrice. L’enjeu est double : garantir la qualité microbiologique et optimiser le cycle de l’eau en s’appuyant sur des procédés de désinfection spécifiques, adaptés et complémentaires.
L’industrie, tous secteurs confondus, s’accorde à voir dans l’efficacité hydrique un levier de compétitivité et une voie à privilégier. Rationaliser les consommations, optimiser les coûts de traitement, valoriser les eaux perdues : la recherche d’efficacité hydrique repose sur une stratégie globale de recyclage et sur de nouvelles politiques de management de l’eau.
Depuis le 1er avril 2017, la Pharmacopée Européenne autorise l’utilisation de la technologie membranaire pour produire de l’eau pour préparation injectable (EPPI). Cette alternative à la distillation repose sur un procédé de traitement à froid, qui offre les mêmes garanties en matière de sûreté microbiologique tout en permettant aux industriels de réaliser d’importantes économies d’énergie.
L’eau à usage pharmaceutique doit être soumise à une mesure régulière de la charge microbienne. Les pharmacopées constatent les limites des méthodes de contrôle conventionnelles et conseillent de recourir à d’autres procédés pour déterminer la qualité microbiologique. Les technologies de pointe, telle que la cytométrie en flux, ouvre la voie à une microbiologie plus efficace et plus rapide.
Depuis 2005, les CEE ont pour objectif le financement d’opérations destinées à réduire la consommation énergétique dans de très nombreux secteurs d’activité, ainsi que dans le résidentiel. Malgré la (relative) ancienneté du dispositif, les évolutions successives ne simplifient pas sa lecture. Dans le cadre spécifique du traitement d’eau dans l’industrie, les évolutions sur les installations ayant pour objectif de réduire les consommations d’énergie sont éligibles à ce dispositif.
Sur le plan sanitaire comme de la sécurité des salariés, le traitement de l’eau et les réseaux de vapeur dans l’industrie agroalimentaire doivent plus que jamais être au cœur de la politique de gestion des risques des acteurs du secteur.