Vrai… dans une certaine mesure.
C’est souvent un sujet de débat alors qu’il n’y a plus vraiment matière à débattre. Pour une raison simple : si recourir à un adoucisseur augmente la consommation d’eau, cette hausse s’avère dans les faits très modérée, notamment avec les appareils BWT. En outre, cette légère augmentation est rapidement compensée par les économies générées.
Explications : lors des cycles de régénération, qui interviennent dès lors que la résine est saturée et n’est donc plus en mesure de retenir le calcaire, de l’eau est utilisée et rejetée. De quel volume parle-t-on ? Tout dépend bien entendu de la qualité de l’équipement.
Si des appareils peuvent consommer jusqu’à 200 litres d’eau par régénération, un adoucisseur BWT bien entretenu et bien réglé rejette 80 à 100 litres, deux fois moins ! À l’échelle d’une année et pour un foyer moyen qui consommerait 200 m3 d’eau par an, ces régénérations peuvent demander 8 m3 d’eau. Une consommation supplémentaire de l’ordre de 4%, soit un surcoût à l’année de 30 à 40 euros. Une somme rapidement récupérée étant donné les nombreuses économies quotidiennes générées par l’usage de l’eau adoucie. Par exemple en matière de consommation de détergents…
Vrai.
Et pour une raison simple : une eau calcaire diminue sensiblement l’efficacité d’un large éventail de produits : lessive pour lave-linge, liquide vaisselle, détergent, shampoing, bain moussant… Et cela se voit à l’œil nu puisque ces produits moussent beaucoup moins. Les spécialistes, par exemple les installateurs du réseau AQA Pro BWT, estiment qu’avec un adoucisseur la consommation de ces produits est réduite de 50%.
Ajoutons en outre que certains produits ne sont tout simplement plus utiles. C’est le cas du détartrant ou de l’assouplissant. Résultat, sur une année ce sont plusieurs dizaines d’euros qui, selon vos usages, sont économisés grâce à l’adoucisseur. L’avantage n’est pas seulement économique : moins utiliser ces produits, c’est aussi aider à préserver l’environnement.
Faux.
Largement utilisé par des fabricants d’équipements qui entendent proposer des alternatives aux adoucisseurs à base de sel, cet argument n’a pourtant aucun fondement. Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’eau rejetée contient du chlorure de sodium, un élément initialement prélevé dans… le milieu naturel.
Ensuite, les quantités de sels évacuées sont très faibles. De l’ordre de quelques dizaines de grammes pour une consommation de 100 litres par jour et par personne.
Enfin, il est possible de se lancer dans des calculs. Par exemple, pour comparer le volume de sodium rejeté par tous les foyers équipés d’un adoucisseur au volume total des eaux consommées et rejetées. Cela afin d’estimer dans quelle mesure ces rejets affectent la salinité des eaux. Le résultat ? Il avoisine une variation de… 1%.