Vers un contrôle continu de la qualité micro­bio­lo­gique des eaux à usage phar­ma­ceu­tique

BWT Aqua Sense MB
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L’eau à usage phar­ma­ceu­tique doit être soumise à une mesure régu­lière de la charge micro­bienne. Les phar­ma­co­pées constatent les limites des méthodes de contrôle conven­tion­nelles et conseillent de recourir à d’autres procédés pour déter­miner la qualité micro­bio­lo­gique. Les tech­no­lo­gies de pointe, telle que la cyto­mé­trie en flux, ouvre la voie à une micro­bio­logie plus effi­cace et plus rapide.
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Respect des normes défi­nies dans les phar­ma­co­pées (USP et Ph. Eur)

L’eau est la matière première la plus utilisée dans presque tous les procédés des indus­tries phar­ma­ceu­tiques, cosmé­tiques et des biotech­no­lo­gies : elle sert d’ex­ci­pient dans la recons­ti­tu­tion de médi­ca­ment, d’élé­ment de base dans la stéri­li­sa­tion des équi­pe­ments et la sani­ti­sa­tion des systèmes ou au nettoyage des flacons et embal­lages. Parce qu’elle inter­vient à la fois en tant que compo­sant de produits et pour les besoins de produc­tion, l’eau entre direc­te­ment ou indi­rec­te­ment en contact avec des substances suscep­tibles d’être absor­bées. C’est la raison pour laquelle les bonnes pratiques de fabri­ca­tion fran­çaises (BPF) et euro­péennes et les phar­ma­co­pées (USP et Ph. Eur) ont défini des normes très strictes pour les procédés d'ob­ten­tion, les qualités physico-​chimiques et bacté­riennes ainsi que les méthodes d'ana­lyse des eaux à usage phar­ma­ceu­tique. Ces normes néces­sitent de la part des indus­triels un trai­te­ment poussé des eaux de process et d’uti­lités.

Les limites des méthodes tradi­tion­nelles de contrôle micro­bio­lo­gique

Les phar­ma­co­pées distinguent la qualité de l’eau pour prépa­ra­tion injec­table (EPPI) de celle requise dans l’eau puri­fiée (EPU). Mais dans tous les cas, elles imposent un contrôle régu­lier de la charge bacté­rienne. Elles constatent les limites des méthodes de contrôle conven­tion­nelles pour iden­ti­fier, comp­ta­bi­liser et resti­tuer le nombre exact de bacté­ries présentes dans les eaux à usage phar­ma­ceu­tique. Et pointent notam­ment les forces et les faiblesses de l‘indi­ca­teur de qualité micro­bio­lo­gique UFC2, réfé­rence de mesure de la qualité micro­bio­lo­gique de l’EPU et de l’EPPI. En effet, le dénom­bre­ment systé­ma­tique des bacté­ries sur échan­tillon en boîte Petri néces­site une incu­ba­tion de cinq jours, avec pour consé­quence une analyse rela­ti­ve­ment lente, onéreuse, voire même source d’er­reurs. Les phar­ma­co­pées conseillent donc aux indus­triels de recourir à de nouveaux procédés pour analyser la qualité micro­bio­lo­gique de l’eau et iden­ti­fier à un stade précoce les risques de conta­mi­na­tion.

La cyto­mé­trie de flux : exac­ti­tude des mesures et surveillance en continu

Parmi ces nouveaux procédés, la cyto­mé­trie en flux (flow cyto­metry) ouvre la voie à une micro­bio­logie plus rapide et plus effi­cace. Cette tech­no­logie désor­mais éprouvée consiste à compter et carac­té­riser les cellules et bacté­ries présentes dans l’eau en les faisant défiler à grande vitesse au travers d’un fais­ceau laser. La carac­té­ri­sa­tion est basée sur l’étude de la lumière réémise par fluo­res­cence. Cette tech­nique permet un dénom­bre­ment exact de la charge micro­bienne (Total Cell Count, TCC) et de la teneur en acides nucléiques (HNA/LNA), là où seule­ment 0,1 à 1 % des patho­gènes sont mesurés via la méthode tradi­tion­nelle. Adossé à un système de moni­to­ring en ligne, le procédé présente un intérêt double : au-​delà de l’exac­ti­tude des analyses, il permet d’ob­tenir les résul­tats en 20 minutes seule­ment, de quoi inter­venir sitôt le moindre écart iden­tifié.

Rapide et connectée, cette méthode alter­na­tive de micro­bio­logie réduit par ailleurs signi­fi­ca­ti­ve­ment les risques d’er­reur et de faux positif liés aux prélè­ve­ments, à la culture et au stockage manuels. Et diminue par ailleurs les coûts asso­ciés à la réali­sa­tion régu­lière d’échan­tillon­nages.

Tech­no­logie de pointe, la cyto­mé­trie en flux ouvre la voie à une surveillance en continu de la qualité micro­bio­lo­gique des systèmes de produc­tion de l’EPU et d’EPPI ainsi qu’à des contrôles plus fréquents, sur des échan­tillons ponc­tuels, des systèmes de stockage et de distri­bu­tion d’eau. Ce qui améliore signi­fi­ca­ti­ve­ment le niveau de sécu­rité sani­taire et d’ef­fi­ca­cité de fonc­tion­ne­ment des instal­la­tions de trai­te­ment d’eau des indus­tries phar­ma­ceu­tiques, cosmé­tiques et des biotech­no­lo­gies.

Décou­vrez notre solu­tion AQU@Sense MB de contrôle de la qualité micro­bio­lo­gique de l’eau puri­fiée (EPU) et de l’eau pour prépa­ra­tion injec­table (EPPI).

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